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En cette période difficile pour les entreprises, le capital investissement peut s’avérer une source intéressante pour lever des fonds même si le processus est plus long qu’une demande de crédit par exemple. La profession dispose de plus de 2 milliards de dirhams à investir. Cette manne pourrait aider les entreprises saines et bien gérées, mais fragilisées par la crise, à mobiliser des financements autres que bancaires pour passer le cap.
Un bilan plus qu’honorable
L’Association marocaine des investisseurs en capital (Amic) a publié mardi un rapport annuel d’impact. La moitié des entreprises investies ont participé à l’enquête, soit 123. Elles pèsent 31 milliards de DH de chiffres d’affaires et emploient 41000 personnes.
Les taux de croissance annuels moyens du chiffre d’affaires et des effectifs dans ces entreprises à fin 2019 sont respectivement de 15,1 % et 15% indique l’Amic. L’année dernière, la croissance du chiffre d’affaires des entreprises investies s’est élevée à 12,3% pour l’ensemble des secteurs investis, dont une hausse de 27% pour les Services alors que le PIB a augmenté de 2,2%. Par ailleurs, 47% des entreprises investies par les fonds sont exportatrices et leurs exportations ont augmenté de 2% sur un an. Entre 2000 et 2019, l’enquête révèle que la contribution fiscale des 123 entreprises a augmenté de plus de 2,5 milliards de dirhams et que la durée moyenne de détention avant cession est de six ans.
Les fonds apportent une meilleure gouvernance et de meilleures pratiques en termes de gestion. Ils influencent aussi les sujets RSE au sein des sociétés. Les entreprises investies affichent une amélioration significative des indicateurs RSE (mise en œuvre de plans annuels de formation, de chartes d’éthique et de valeurs, gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences ou encore actions environnementales et sociétales) entre la prise de participation et la cession, notent les experts.
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